Comment ceux que vous trahissez aujourd'hui, pourraient-ils, demain, vous faire confiance ? Votre parole n'a désormais plus de valeur que dans le carcan des intérêts et de l'idéologie de l'UMP.
Vous nous expliquez sans rire, monsieur le ministre, que vous avez été contraint de prendre cette initiative, parce que le résultat de la négociation ne correspondait pas à votre attente. Mais à quoi sert-il de négocier, si le résultat est fixé d'avance ? À quoi sert-il de négocier, si la seule issue possible est le bon vouloir du Gouvernement et de l'UMP ?