Monsieur Muzeau, je connais votre capacité d'écoute ; mais, moi aussi, j'ai écouté les salariés. Je puis vous assurer que certains d'entre eux attendent beaucoup de ce texte, dès lors que des verrous existent.
Enfin, je l'ai dit, le projet de loi est essentiel pour la compétitivité des entreprises. J'ai rencontré les représentants de certaines d'entre elles, ainsi que leurs délégués syndicaux. Je peux citer le cas d'une entreprise de machinisme agricole, secteur en pleine expansion compte tenu de l'évolution des prix alimentaires et agricoles. Si ses marchés ont pu augmenter de 35 %, c'est parce qu'elle avait la possibilité de dégager 220 heures supplémentaires afin de répondre immédiatement au marché. Une entreprise agroalimentaire était, elle, limitée à un contingent de 70 heures.