En dépit d'une avancée : la communicabilité de certains éléments, on peut, avec les chercheurs, les historiens mais aussi les citoyens, craindre le pire. Il y a en effet des dérogations à demander, des régimes d'exception. Et, surtout, monsieur le secrétaire d'État, quand vous osez nous dire qu'il faut passer par des entreprises privées pour stocker les archives, je me demande franchement où on en est si la nation française n'est plus capable d'assurer elle-même le stockage et la gestion de ses archives.
Je ne dirai pas comme le Premier ministre que les caisses sont vides, mais tout fout le camp, alors que, par ailleurs, pour essayer de combler un peu le déficit public, l'État vend une grande partie de son patrimoine immobilier. J'avoue que je suis très surpris. Quand on parle de tentative de privatisation, oui. Que se passera-t-il demain ? Vous n'en savez rien, moi non plus.
Le Gouvernement réaffirme sa volonté d'ouvrir plus vite et mieux toutes les archives qui, évidemment, ne portent pas atteinte à la sécurité. C'est ce que lui demandent tous les historiens et tous les chercheurs que nous voyons chaque semaine et qui veulent pouvoir travailler et exercer leur métier. Il y a de nombreuses discussions sur le fait de savoir comment appréhender, étudier, enseigner l'histoire, qui est notre passé.
Cette volonté affirmée n'est pas respectée, loin s'en faut. C'est pourquoi le groupe communiste et républicain…