On peut certes se féliciter que nos collègues sénateurs n'aient pas cherché à réintroduire nombre de dispositions inacceptables qu'ils avaient adoptées en première lecture. Toutefois, ce texte amendé par l'Assemblée nationale le 29 avril et adopté le 15 mai par le Sénat demeure très en deçà des espérances des milieux universitaires, mais aussi de celles des usagers et des chercheurs étrangers. Quelle différence avec la vision ouverte et confiante des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la Suède ou des autres pays scandinaves ! Je sais, monsieur le secrétaire d'État, que vous êtes un libéral dans l'âme : pourquoi n'avez-vous pas retrouvé cet esprit libéral qui soufflait sur la loi de 1979, même s'il s'est perdu dans les décrets d'application ?