Au nom de quels critères critiquez-vous un système dans lequel la majorité restera majoritaire ?
La codécision représente un progrès. Si trois instances s'accordent pour nommer un président, elles choisiront vraisemblablement une personnalité plus indépendante et de plus grande qualité que si le choix incombait à un seul décideur. L'audiovisuel fera à cet égard l'objet d'un soin particulier, puisque la désignation des présidents dérogera à la règle de la nomination par l'exécutif, qui s'applique dans les autres entreprises publiques.
Dans ces conditions, parler de régression ou de pratiques relevant d'une république bananière me semble bien décevant.