Je suis assez favorable à l'idée et à l'objectif qui sous-tendent cette série d'amendements.
Je constate, comme tout le monde, le gel de productions qui, pendant une certaine période, du fait des engagements négociés, sont normalement à la disposition de ceux qui ont trouvé un accord mais qui, au-delà, devraient être remises sur le marché le plus rapidement possible.
Si l'on veut qu'il y ait un intérêt à produire des oeuvres, leur exploitation doit être la plus large possible. Si l'on veut que ce que l'on trouve sur les tuyaux, de plus en plus nombreux, soit suffisamment intéressant, les oeuvres doivent être exploitées de manière multiple. Il y a une multiplicité de supports et de modes de consommation ; il faut donc que les productions puissent circuler le plus largement possible, au niveau national comme au niveau international.
Par conséquent, j'aimerais que l'on trouve une sortie positive sur cette proposition. Il y va de l'intérêt de la production, des téléspectateurs, d'une industrie qui est tout de même intéressante pour notre pays et qui est probablement un peu bridée pour exploiter les oeuvres de façon optimale.