On ne peut imposer sans cesse plus de contraintes au service public et le pressurer pour financer les chaînes de télévision privées.
C'est anormal, donc, inacceptable !
On ne peut pas demander au service public une contribution exceptionnelle de 8 millions d'euros et faire comme si nous n'avions pas en tête qu'avec cette réforme de l'audiovisuel public, France Télévisions, qui enregistrait 29 millions d'excédents, se retrouve aujourd'hui avec un déficit de 135 millions. Par votre amendement, vous ajoutez un déficit supplémentaire. Chacun est naturellement d'accord pour que le plus d'argent possible aille à la création cinématographique, mais il faut respecter une certaine mesure, ce que vous ne faites pas.
En tout état de cause, cet amendement, dont nous n'avons pas eu réellement connaissance avant sa distribution et dont nous n'avons donc pas pu correctement discuter en commission, est un vol. On vole de l'argent à France Télévisions ! Je rappelle le combat que nous avons mené, lors de l'examen de l'article tendant à instituer une taxe sur les services fournis par Internet.