Pour les mêmes raisons que celles qui viennent d'être invoquées par notre collègue Mathus, il n'y a rien de plus infâmant pour des parlementaires que de les obliger à voter sur une habilitation à procéder par ordonnance. Ou on a un débat législatif, avec un vrai débat démocratique, et à ce moment-là on respecte les règles institutionnelles, ou alors on donne l'autorisation de procéder par ordonnance, mais cela est contraire aux principes démocratiques et, qui plus est, extrêmement dangereux s'agissant d'une réforme du CNC.
Mon collègue Philippe Martin l'a souligné, nous sommes un certain nombre de responsables politiques et de collectivités à avoir pu bénéficier de la loi Lang, avec l'aide du CNC, pour racheter des cinémas de quartier et les faire revivre mais, aujourd'hui, ces cinémas subissent la pression terrible des multiplexes et des grands groupes.