Il est clair qu'une seule mesure, fût-elle coercitive, ne pourra pas régler le problème. C'est l'objet d'un courrier que chacun d'entre nous a reçu du Syndicat national des enseignants de médecine générale, particulièrement dévoués et mobilisés sur cette question. Ils regrettent, madame la ministre, que vous ayez tant tardé à créer, d'ailleurs sur initiative parlementaire, cette filière universitaire et que vous tardiez à créer les postes nécessaires pour enrichir cet enseignement de la médecine générale en CHU. La proportion est si fortement déséquilibrée entre les enseignants de spécialités et ceux de médecine générale qu'il faudra vingt ans pour y remédier.
Pour en revenir à l'amendement de M. Bernier, qui a déjà été proposé à l'occasion de divers textes, si j'en comprends l'objectif, il me paraîtrait plus efficace qu'il renvoie à un décret. Que signifie, par exemple « l'issue des études », sachant que la moyenne d'installation est de trente-cinq ans ?