Avec le FMDI, l'État va au-delà de ses obligations légales, voire constitutionnelles. Nous le reconduisons, ce qui me semble justifier un rapport de confiance, ou d'honnêteté, entre les collectivités locales et l'État.
Il est également vrai que le dynamisme des dépenses au titre du RMI varie selon les départements. Il ne s'agit pas de donner des leçons, car les choses sont complexes, mais il faut bien reconnaître que certains départements gèrent les choses de façon très précise, allocataire par allocataire, et suivent avec attention ce qui est fait en matière d'insertion. On voit bien qu'il y a des différences – je le constate dans mon propre département – entre certains départements qui acceptent que quelqu'un reste des années et des années au RMI sans qu'il se passe rien, et d'autres qui considèrent, à partir d'un moment donné, qu'une telle situation fait problème. Il y a donc, et je le dis sans vouloir heurter qui que ce soit, un vrai enjeu de gestion du RMI.