Puisque tout ou presque a été dit sur cet amendement qui semble faire consensus, ce dont je me félicite, je me contenterai de d'expliciter les missions que nous souhaitons inscrire dans la loi.
Les pharmaciens « contribuent aux soins de premier recours ». Il est en effet parfois plus facile, compte tenu de la répartition territoriale des pharmacies, de rentrer dans une officine que de pousser la porte d'un cabinet médical.
Ils « participent à la coopération entre professionnels de santé » : de plus en plus de pharmaciens s'investissent dans des réseaux de santé – diabète, maintien à domicile, toxicomanie – où ils occupent souvent un rôle central.
Ils « participent au service public de la permanence des soins » : il est important de l'inscrire dans la loi, même si, depuis environ deux ans, une convention impose à tous les pharmaciens d'officine d'assurer la permanence des soins. Je rappelle d'ailleurs que les médecins, quant à eux, en sont dispensés depuis 2003 – on marche parfois sur la tête !
Les pharmaciens « concourent aux actions de veille et de protection sanitaires » : les officines proches des centrales nucléaires, par exemple, sont dotées de comprimés d'iode.
Ils « peuvent participer à l'éducation thérapeutique et aux actions d'accompagnement de patients » ; nous y reviendrons à l'article 22, qui nous tient à coeur.
Puisqu'il semble faire consensus, j'espère que cet amendement sera adopté.