Je crois, madame la ministre, que vous reproduisez involontairement l'erreur que M. Besson a commise, lui, intentionnellement. Philippe Lioret n'a pas comparé le sort des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale à la situation dramatique des migrants. Il s'est contenté de rapprocher le sort de ceux qui les aident, non à passer à l'étranger – eux, ce sont les passeurs – mais à survivre, et celui des gens qui, pendant la guerre, ont aidé des résistants ou des Juifs. La comparaison ne porte que sur ce point.