Comment pouvez-vous aujourd'hui prétendre que la position que nous prenons va réduire l'indépendance de notre pays, alors même que, l'année dernière, avec le Gouvernement de Mme Merkel, nous nous sommes, pour la première fois, opposés à l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine et à la Géorgie ?
Enfin, monsieur Fabius, reconnaissez qu'il est assez difficile – pour vous-même et pour les autres socialistes – de critiquer l'intervention de l'OTAN en Afghanistan.
Nous parlions de l'extension géographique de la zone dans laquelle l'OTAN intervient ; on peut effectivement s'interroger, et j'ai moi-même précisé tout à l'heure les limites que j'entendais apporter à cette action de l'OTAN, qui doit s'intégrer dans le droit international et respecter les décisions prises par les Nations unies.
S'agissant de l'Afghanistan, il se trouve que c'est une décision que nous avons prise ensemble et qui a fait, comme vous l'avez rappelé vous-même, l'objet d'un vote presque consensuel de l'Assemblée nationale.