Nous somme en compétition avec l'industrie américaine ; elle ne nous fait pas de cadeaux et ne nous en fera pas plus demain. C'est à nous d'être les meilleurs. Vous verrez d'ailleurs, dans les prochains jours, que les contrats passés par la France dans le domaine militaire en 2008 et en 2009 sont en forte progression.
Vous m'avez ensuite interrogé sur l'élargissement, la réforme et la compétence géographique de l'OTAN.
L'OTAN est, à mes yeux, une alliance de défense. Ce n'est pas un glaive occidental agissant partout et pour tout. C'est la France d'aujourd'hui et le Gouvernement que j'ai l'honneur de diriger sous l'autorité du Président de la République française qui, pour la première fois, s'est opposé à l'élargissement de l'Alliance, rompant avec l'unanimité qui était jusqu'alors la règle et sans laquelle rien ne peut se décider en la matière.
En 1999, c'est avec l'accord du Gouvernement français que l'OTAN a été élargie à la République tchèque, la Hongrie et la Pologne ; en 2004, c'est toujours avec son accord que l'Alliance a accueilli la Bulgarie, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Roumanie, la Slovénie et la Slovaquie.