Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, je répondrai brièvement aux deux contradictions apparentes que M. Fabius a relevé dans mon intervention.
La première tiendrait au fait que le Président de la République a déjà pris sa décision, rendant inutile notre débat d'aujourd'hui.
Qui peut penser un seul instant qu'un vote négatif de la majorité ne conduirait pas naturellement le Président de la République à renoncer à la décision qu'il a prise ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Rires et vives exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)