À l'époque, ceux qui siégeaient dans cet hémicycle craignaient le réarmement de l'Allemagne et les conséquences qui pourraient en découler, forts d'une histoire récente. Cela eut pour conséquence l'intégration de l'Allemagne dans l'OTAN.
La fin de la guerre froide aurait dû signifier la fin de l'intérêt même de l'existence de l'OTAN. Bien au contraire, l'OTAN n'a cessé de se renforcer ; en 2004, entre autres, avec l'accueil de l'Estonie, de la Lettonie, de la Bulgarie, de la Lituanie, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Slovénie. Voilà un symbole fort, douze ans après l'écroulement du bloc communiste.
Lors de la conférence internationale sur la sécurité à Munich, le Président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé que la France allait réintégrer pleinement l'OTAN, toutes les conditions étant réunies. Ce n'est pas trahir l'esprit du général de Gaule, qui avait posé l'objectif de rendre à nos armées leur caractère complètement national.