On nous dit que nous aurons plus de poids à l'intérieur pour réformer l'Alliance, mais pourquoi signer un chèque en blanc, plutôt que d'obtenir d'abord une réforme et de décider ensuite en pleine connaissance de cause ?
Vous avez parlé d'une participation qui nous permettrait d'être enfin associés. Associés comme spectateurs, peut-être, mais pas comme acteurs est le véritable enjeu : revenir pour quoi faire et dans quelle position ?
Le général de Gaulle avait déclaré en 1966 : « la volonté qu'a la France de disposer d'elle-même est incompatible avec une organisation de défense où elle se trouve subordonnée ».