C'est l'honneur du groupe UMP que de permettre à chacun de prendre position et d'exprimer non sa part de vérité, mais sa conviction, son intuition, sa sensibilité et une certaine vision de l'avenir.
Car, sur ce débat d'une grande importance, qui concerne en particulier la place de la France au sein de l'OTAN, et sur lequel vous, monsieur le Premier ministre, avec les membres de votre gouvernement ici présents, engagez votre responsabilité, il n'y a pas une seule ligne, une seule pensée, une seule vision, une seule vérité. Il y a un débat : un débat sur l'objectif – il faut le dire –, un débat sur le calendrier – qui peut le taire ? –, un débat sur la méthode – comment l'ignorer ?
Sur la méthode, tout d'abord, je ne fais pas partie de ceux qui pensent que l'initiative présidentielle est solitaire. Le chef de l'État est aussi le chef des armées. Les prérogatives que lui confère la loi fondamentale incluent le pouvoir d'imprimer des impulsions en la matière.