C'est pourquoi le Gabon, bon gré mal gré, a dû aujourd'hui signer cet accord qui, du reste, n'est pas mauvais pour lui, plus exactement pour les rares ressortissants gabonais qui pourront se rendre en France.
Je vous rappelle enfin, après d'autres, que cet accord s'inscrit dans une politique d'expulsions massives qui s'attaque à des immigrés en grande détresse, à des migrants ordinaires qui sont, eux, dans les plus grandes difficultés, et ce en vue de remplir votre objectif comptable de 26 000 expulsions à la fin de l'année. Cette politique est déplorable et dénuée de toute humanité. C'est pour toutes ces raisons que nous nous abstiendrons sur la ratification d'un texte malvenu et totalement à côté de la plaque, dont les principes tournent le dos à la réalité.