Monsieur le député-maire de Fort-de-France, vous avez raison de vouloir dépasser les aléas de l'actualité, aussi difficile soit-elle. En effet, au-delà de la crise sociale et des revendications, même fondées, qui la sous-tendaient, c'est à l'avenir du lien entre les outremers et la République qu'il faut réfléchir.
Il nous appartient de convaincre nos compatriotes qui connaissent peu ou mal l'outremer que cette partie importante de notre pays possède une véritable utilité stratégique, qu'elle fait partie de notre histoire et de notre roman national, qu'elle est porteuse d'espoirs et de perspectives.
Concernant votre question précise sur la pharmacopée, je vous rassure : Jean-Louis Borloo et moi-même avons à coeur de ne pas abandonner cette perspective, tout en respectant le principe de précaution.