Ma question porte sur l'état d'avancement de la réforme essentielle pour les zones de montagne qu'est la mutualisation des hélicoptères entre gendarmerie et sécurité civile.
Encore récemment, chacun travaillait de son côté, tant pour l'utilisation que pour la maintenance des appareils. Depuis un an, d'importants efforts de rationalisation ont été consentis. Cela étant, bien des progrès restent à accomplir. Ainsi, en matière de transmissions, les hélicoptères de la sécurité civile sont sourds : la police utilise le système ACROPOLE tandis que les services d'incendie et de secours sont équipés du système ANTARES Ne faudrait-il pas s'assurer que ces systèmes soient compatibles et que les hélicoptères de la sécurité civile en soient équipés ?
Par ailleurs, il conviendrait sans doute d'étendre la mutualisation à l'ensemble des hélicoptères utilisés par les services de l'État, s'agissant notamment de la maintenance. Je pense en particulier aux hélicoptères de la marine nationale, des douanes et des services médicaux. Que ferez-vous en la matière ?
S'agissant de la mutualisation des ressources humaines consacrées au secours en montagne, force est de constater que la mise en route est difficile. Elle ne sera effective que lorsque les instructions provenant de la hiérarchie seront explicites et contraignantes. Rien ne se fera spontanément.
J'espère, monsieur le secrétaire d'Etat, que vous ferez preuve de volontarisme politique sur toutes ces questions, qu'il est urgent de résoudre.