Voilà une dizaine d'années, plusieurs textes sont venus améliorer la situation des sapeurs pompiers volontaires dont, chacun s'accordera à le reconnaître, l'implication sur le terrain et le dévouement qui les caractérisent constituent des atouts majeurs pour la protection civile.
En effet, notre pays s'est doté d'une législation qui permet d'articuler volontariat et professionnalisme, dans le cadre d'une départementalisation lourde, mais qui répond aux grands enjeux de la sécurité civile. Nous savons qu'un toilettage du décret du 10 décembre 1999, consacré aux sapeurs pompiers volontaires, est prévu, et qu'à ce titre, plusieurs propositions visant à améliorer les choses vous ont été présentées, monsieur le secrétaire d'État.
Je veux ce matin soulever un point qui me semble important, à savoir les conditions d'âge, et plus spécifiquement l'âge de départ en retraite pour les officiers et sous-officiers volontaires, lequel est aujourd'hui fixé à soixante ans. Or, pour les professionnels, il est possible d'envisager un report de deux années, sous réserve d'une aptitude médicale et d'un avis favorable de l'autorité d'emploi. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les volontaires ? Il serait possible d'assouplir ainsi une règle de fin de carrière volontaire beaucoup trop stricte, et à mon sens non justifiée.
Pourriez-vous donc m'indiquer, monsieur le secrétaire d'État, si vous envisagez de modifier les textes en vigueur ?