En préambule, monsieur le secrétaire d'État, je tiens à exprimer ma satisfaction de percevoir que, tant dans votre intervention que dans celles des rapporteurs, le concept de sécurité civile évolue : au-delà de la gestion de crise, il englobe désormais la prévention sur laquelle travaille beaucoup l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. On ne peut que se réjouir de ce tournant marqué.
Dans quelques instants, notre collègue Michel Vaxès va vous interroger sur le possible déménagement de la base aéronavale des bombardiers d'eau de Marignane vers la ville de Salon-de-Provence.
Cette ville étant située dans ma circonscription, il est inutile de vous dire que je me sens concerné. Je laisse néanmoins à Michel Vaxès le soin de vous interroger sur le sujet.
Quid, monsieur le secrétaire d'État, de la notion de flotte européenne des bombardiers d'eau ? Les catastrophes écologiques en Espagne et en Grèce ont montré combien il était nécessaire d'harmoniser la lutte contre les incendies de forêts, et je sais que des initiatives ont été prises pour réunir les flottes européennes. Vous avez d'ailleurs évoqué d'autres politiques en cours à l'échelle européenne. Où en sont-elles ? De nouvelles initiatives seront-elles prises ? On peut en effet penser qu'il y a moins lieu de renforcer les moyens de chaque État que de les mutualiser davantage.