J'expliquais pourquoi j'ai apporté le dossier avec moi, monsieur le président. Quoi qu'on dise, les faits sont là. J'ai le rapport de la Cour des comptes, dont il ressort que le compte financier unique – « Rapport de gestion, exercice financier 2008 » – montre que l'on s'enfonce de plus en plus dans le déficit, contrairement à ce que certains disent, et qu'on en rajoute même : on supprime des lits, du personnel, et l'on est, en plus, incapable de réaliser financièrement le projet. À telle enseigne que M. le préfet a réuni les différents partenaires, y compris la communauté d'agglomération Amiens Métropole, pour leur annoncer que rien n'est prévu pour les dessertes et qu'il leur faudra donc mettre la main à la poche ! C'est vraiment une catastrophe. Je pense que l'on s'achemine vers des difficultés singulières si l'on ne tient pas compte des préoccupations des gens du Nord – car je vous rappelle, madame la secrétaire d'État, que le CHU est d'intérêt national : c'est le deuxième plus grand établissement après celui de Toulouse, en termes de rénovation. Mes préoccupations demeurent, malheureusement.