Notre but reste bien, mes chers collègues, de mettre en oeuvre tous les moyens permettant de faire baisser le taux du chômage et d'accroître l'emploi. Nous devons, comme l'a souligné le rapporteur pour avis Yves Albarello, innover pour garantir une croissance harmonieuse et durable de notre économie.
Alors que seuls les aides de l'État ou les emplois assistés paraissaient constituer, aux yeux de certaines majorités, une réponse adaptée aux difficultés de notre marché du travail, nous avons eu le courage d'engager une nouvelle démarche, fondée sur la responsabilité individuelle, l'accompagnement personnalisé et l'adaptation de la demande aux réalités de l'offre. C'est aussi le développement de l'activité qui assurera la pérennité de notre système de solidarité collective et qui participera au rétablissement de nos finances publiques, autre priorité défendue fermement par le gouvernement de François Fillon.
La qualité de l'emploi, la lutte contre les trappes à inactivité ou les effets de seuil qui appauvrissent les salariés, la liberté dans le niveau d'activité, toutes ces mesures prises sont autant d'initiatives qui vont dans le bon sens et qui permettront de répondre également à une attente importante : le renforcement du pouvoir d'achat.
Enfin, comme l'a indiqué le président Méhaignerie, il est temps d'appliquer des règles justes, et c'est un grand pas qui sera franchi avec l'adoption de ce texte. Mes chers collègues, « les portes de l'avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser », et c'est avec enthousiasme que le groupe UMP votera ce projet de loi. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)