J'insiste, monsieur Lurel, d'autant que vous-même vous êtes mis en nette contradiction avec un rapporteur issu des mêmes bancs que vous ! Après ce travail de clarification, je souhaite tracer des perspectives, peu ou prou dans le même état d'esprit que, chacun à sa manière, Serge Letchimy, Alfred Marie-Jeanne ou encore Christiane Taubira.
Je remercie les rapporteurs pour avoir reconnu les efforts du Gouvernement ainsi que les commissions concernées pour la qualité de leur travail, témoignant d'une approche constructive de l'outre-mer. Je partage les sentiments exprimés par nombre d'entre vous sur l'état des lieux et les besoins de nos territoires ultramarins. Reste que mon souci n'est pas de présenter un budget en hausse pour m'en féliciter, mais tout simplement de disposer des moyens nécessaires pour mener la politique décidée par le Gouvernement et qu'il me revient de mettre en oeuvre avec Michèle Alliot-Marie en tenant compte de la structure budgétaire de cette mission.
Certaines de vos interventions se contredisent. Certains nous trouvent trop modestes, tel M. Cahuzac qui relève qu'à périmètre constant nous en serions à 3,4 % d'augmentation, quand d'autres nous considèrent comme trop optimistes, c'est le cas de M. Lurel qui constate, lui, baisse de 6,7 %.