Dans sa défense de l'exception d'irrecevabilité, M. Issindou nous prête des volontés et des arrière-pensées malignes, auxquelles il convient de tordre le cou. Notre volonté, cher collègue, est simple, claire, juste, et en complète convergence avec les dispositions des pays européens. Elle est simple : le plein-emploi, pour assurer la croissance nécessaire à notre pays. Elle est claire, avec un dispositif mettant en relation droits et devoirs des demandeurs d'emploi, pour leur permettre de retrouver plus rapidement un emploi. Elle est juste, car elle correspond à l'aspiration d'une très grande majorité de Français, comme l'a rappelé tout à l'heure madame la ministre, et fait suite à la campagne de l'élection présidentielle. Elle est en outre, comme l'a rappelé M. le secrétaire d'État, conforme aux pratiques européennes, car ce principe est appliqué par l'ensemble des États européens.
L'objet de ce texte est donc tout simplement de donner au service public de l'emploi tous les moyens d'apporter une aide effective aux demandeurs d'emploi et de leur permettre d'accéder à des emplois en adéquation avec leurs compétences et leurs aspirations.
Monsieur Issindou, prisonnier d'une idéologie passéiste et rétrograde, vous êtes figé dans des dogmes (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine) et un statu quo que vous défendez en agitant des peurs millénaires. Heureusement que nous ne passons pas le cap d'un nouveau siècle, car vous nous expliqueriez que c'est à cause de nous que le ciel va nous tomber sur la tête ! (Rires et approbations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire . – Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)