Merci de me donner la parole, monsieur le président, d'autant plus que, si j'obtiens la réponse que j'attends, je renoncerai à ma demande de suspension de séance. (Sourires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
D'abord, nous avons bien compris que M. Chartier veut être président à votre place, monsieur le président. Il n'y a pas de place pour tout le monde au Gouvernement, alors on vise ce qu'on peut !
Ensuite, M. Chartier a voulu faire assaut de constitutionnalité en évoquant l'article 9 de la Constitution, qui énonce : « Le Président de la République préside le conseil des ministres. » Point barre ! Or tout le monde connaît la lettre d'injonction, de mission qui a été adressée à Mme Lagarde. Le ministre compétent peut contresigner la lettre.