Contrairement à ce que vous semblez craindre, monsieur le rapporteur pour avis, je n'ai jamais fait d'amalgame entre toutes les entreprises et tous les chefs d'entreprise. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Vous remarquerez que, depuis le début de nos débats, je cite des exemples nominatifs. Quand je dis que, malheureusement, peu d'entreprises sont vertueuses en matière de salaires ou d'égalité entre hommes et femmes, je m'appuie sur des statistiques. Si elles étaient différentes, j'en serais le premier ravi, mais tel n'est pas le cas ! Mais il ne faut jamais désespérer de rien. Cela étant, nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir.
Malgré l'assurance que m'avez donnée de ne pas toucher au code du travail, monsieur Carrez, nous avons constaté, lors de l'examen de l'article 1er, que le fameux principe « travailler plus pour gagner plus » dépassait le plafond des 1 607 heures ! Nous touchons là tout de même aux aspects fondamentaux du code du travail et des garanties sociales !