La tendance générale, c'est la loi du marché. Aujourd'hui, les réhabilitations de quartiers – que ce soit avec des financements publics ou privés – entraînent souvent l'exclusion des familles qui y vivent. La puissance publique, en intervenant à ce niveau, doit afficher politiquement son objectif social.
Il faut fortement marquer une intention politique, sociale, même si cela peut gêner, comme cela été fait avec les 20 % de la loi SRU. Cela passe par des objectifs bien balisés dans la loi. Est-ce s'immiscer dans les intentions et les objectifs des municipalités ? Peut-être, mais sans doute faut-il, à un moment donné, rendre les choses suffisamment contraignantes pour que disparaissent les pratiques d'exclusion sociales et territoriales.