Ce n'est pas en supprimant l'article 7 que nous résoudrons le problème de la réhabilitation des quartiers dégradés.
Monsieur Goldberg, il y a quinze jours, je me suis rendu avec vous dans un quartier totalement dégradé d'Aubervilliers, ce qui m'a convaincu de la nécessité de la rénovation de certains quartiers. Mais ce n'est pas en supprimant l'article 7, au motif que les moyens financiers ne sont pas suffisants, que l'on réglera ce problème crucial.
Je crois que Mme la ministre et M. Hamel devraient pouvoir nous éclairer sur la façon dont l'ANRU et l'ANAH vont pouvoir intervenir dans certaines villes car un problème de périmètre d'intervention peut se poser. Il semble en effet que la réhabilitation de certaines parties de quartiers devrait être financée par l'ANRU, qui relève en quelque sorte du financement de la rénovation publique, tandis que celle des quartiers anciens, notamment, le serait par l'ANAH, qui s'occupe du financement de la rénovation privée.
Voilà pourquoi je considère que la suppression de l'article 7 serait une erreur.