J'avais demandé à l'épouse de M. Pelletier – lequel présidait alors l'ANAH, avant que M. Daubresse ne lui succède – un rapport visant à restituer un peu d'humanité à ces immeubles où, peu à peu, au nom d'une logique purement économique et financière, on a remplacé les gardiens par des digicodes et par des techniques électroniques. Cette opération, qui paraît économiquement rentable, a eu pour résultat de fragiliser considérablement le lien social au sein des habitats.
Voilà pourquoi, depuis que j'ai la charge de ce ministère, j'ai souhaité réhabiliter la profession de gardien. Je veux même que celle-ci fasse l'objet d'une formation, afin de permettre une progression des responsabilités du gardien et de rendre ce métier véritablement intéressant et reconnu de tous.
Sans prolonger davantage le débat, je veux dire à M. Goujon que je soutiens pleinement cet amendement, dont j'espère qu'il permettra de maintenir et de développer le gardiennage des immeubles par des personnes physiques, afin d'y rétablir un peu de convivialité.
(L'amendement n° 978 est adopté.)