Je souhaite respecter ce travail parlementaire et l'intégrer dans les propositions législatives qui seront faites sur les MDPH, sur les AVS, et ce dans des délais que j'ai rappelés tout à l'heure dans mes réponses et que je vous préciserai de nouveau par écrit au cas, monsieur le député, où vous ne les auriez pas véritablement entendues.
Les perspectives sont en tout cas claires pour nous : mettre en oeuvre la loi de 2005. Je peux vous garantir que le Gouvernement est bien déterminé à atteindre les objectifs fixés par le Président de la République qui a affiché la volonté de dépenser, sur la durée de son mandat, 3 milliards d'euros supplémentaires en faveur des personnes handicapées, que ce soit au travers de l'AAH, des créations de places, mais aussi de la qualité de la prise en charge.
Je tiens à nouveau à remercier tous les parlementaires – élus de la majorité que je rencontre régulièrement ou de l'opposition – qui sont encore présents à cette heure. S'ils sont ici, c'est parce qu'ils sont tous déterminés, passionnés et qu'ils veulent faire avancer la politique du handicap. Toutes les contributions sont essentielles parce que vous êtes tous la voix du terrain. Nous devons prendre ces voix en compte, tout comme nous écoutons celles du monde associatif et des représentants des personnes handicapées. C'est en tout cas ma profonde conviction. C'est ainsi que j'essaie de faire progresser la mise en oeuvre de la loi sur le handicap. Je continuerai à agir ainsi.
Cet enrichissement permis par cette initiative, monsieur le président de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, est extrêmement important parce que cela nous permettra de progresser dans le bon sens ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)