Mesdames, messieurs les députés, je ne repartirai pas sur un nouveau débat puisqu'il est plutôt l'heure de vous remercier et de vous assurer que vous sera remise, d'ici à deux mois, une réponse très précise à toutes les questions que vous avez balayées et brossées tout au long de cette discussion.
L'exercice de ce soir, rappelons-le, visait à dresser le bilan des premières années de la mise en oeuvre de la loi et non les perspectives, monsieur le député.
Cela étant, j'ai pu, à travers mes réponses, rappeler où nous en étions de l'avancement de la politique du handicap et effeuiller, question après question, quels étaient nos objectifs et nos méthodes de travail.
Nous avons opté pour la méthode de travail tendant à ouvrir le ministère aux associations du secteur du handicap et à définir avec le CNCPH et avec tous les acteurs de la politique du handicap l'action à mener pour atteindre les objectifs que nous partageons.
Avant d'asséner des textes de loi, il est essentiel pour l'ancienne parlementaire que je suis, de m'enrichir de la contribution des parlementaires. Lorsque des parlementaires de l'Assemblée ou du Sénat – majorité et opposition réunies dans des groupes de travail – engagent des travaux sur les MDPH, sur l'accessibilité, sur le logement ou sur les AVS, par exemple, je ne peux pas ne pas les prendre en considération avant de déposer des textes.