Pour conclure, puisque M. le président me presse de le faire, je rappelle que vous aviez, avec la loi du 11 février 2005, affiché trois ambitions : traiter l'accessibilité pour répondre aux causes collectives de production de handicap ; renforcer le droit à compensation pour définir une solution aux incapacités des personnes handicapées ; imaginer enfin une nouvelle organisation institutionnelle ayant pour objet de simplifier et d'optimiser la prise en charge afin de faire face au risque de manque ou de perte d'autonomie.
Nous allons aborder dans les prochains mois le débat sur ce que l'on appelle le cinquième risque, ce qui nous conduira forcément à évoquer les questions de la perte d'autonomie et de la dépendance. Nous allons tous nous préparer et travailler sur ces questions afin d'obtenir des réponses. Cela étant, il aurait été souhaitable de voir mettre en oeuvre, sur toutes les questions que j'ai évoquées un plan pluriannuel fixant plus précisément les objectifs à atteindre. Les délais sont courts et il me semble que nous devons d'ores et déjà penser, comme l'a rappelé notre collègue Chossy, à la prochaine étape, c'est-à-dire au prochain bilan. Il y aura encore, entre-temps, de nombreux problèmes à résoudre, ce qui nécessite une politique volontariste mobilisant l'ensemble des acteurs concernés : les personnes, l'État, les collectivités, les entreprises et toutes celles et ceux qui vont permettre d'avancer sur la question du handicap. Tels sont, madame la secrétaire d'État, les questions que je souhaitais évoquer, ou du moins celles qu'il m'a été permis d'évoquer durant les cinq minutes qui m'étaient imparties. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)