J'associe à ma question M. Dino Cinieri, qui préside, dans la Loire, une association d'aide aux personnes atteintes de myopathie.
Madame la secrétaire d'État, vous avez récemment dressé un bilan d'étape à l'occasion du premier anniversaire du plan Autisme 2008-2010. Je réjouis des avancées qu'il comporte pour la prise en charge d'un handicap qui a été oublié pendant de trop longues années. La création de places d'accueil supplémentaires était très attendue par les familles, car les difficultés qu'elles rencontrent sont quotidiennes. Il faut leur offrir des solutions adaptées au choix qu'elles font de garder ou non leur enfant à domicile.
Dans le Jura comme ailleurs – du moins quand on n'habite pas près de la Belgique, dont nous avons beaucoup parlé –, les attentes en matière de financement de places complémentaires sont fortes. J'en ai encore eu la preuve vendredi soir, dans ma circonscription. Alors qu'une structure avait demandé six places pour des personnes souffrant d'autisme, j'ai découvert avec stupéfaction que la réponse de la DDASS du Jura ne prévoyait qu'un accord temporaire sur deux places. En mettant en oeuvre votre plan, madame la secrétaire d'État, veillez à répondre aux attentes de tout le territoire, y compris du milieu rural.
Je tiens également à revenir sur la question du diagnostic et de l'accompagnement des malades. Le retard accumulé sur les méthodes de prise en charge appelait une actualisation du socle commun de connaissances. Le plan a ouvert la voie aux projets éducatifs innovants et à des structures plus souples. J'aimerais que vous nous expliquiez vos intentions sur ce sujet important. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)