Je veux associer ma collègue Colette Le Moal à cette question.
Madame la secrétaire d'État, la semaine dernière, à l'occasion d'un déplacement dans un IME prenant en charge des enfants autistes, vous avez fait un premier bilan du plan autisme 2008-2010. Vous avez centré votre présentation autour de deux axes : accroître la capacité d'accueil pour les enfants autistes et développer des formes de prise en charge plus innovantes.
Sur ce deuxième point, nous pouvons tous nous réjouir du fait que vous ayez choisi d'autoriser, la semaine dernière, le financement de sept structures utilisant des méthodes innovantes qui instaurent en priorité une approche éducative et comportementale répondant mieux aux besoins des enfants autistes.
Concernant le premier axe du bilan, le développement de nouvelles capacités d'accueil, vous avez rappelé que le plan autisme avait fixé un objectif de création de 4 100 places en cinq ans. En 2008, vous annoncez avoir autorisé et financé 1 158 places nouvelles. Pourtant, les associations restent inquiètes et mobilisées, car trop souvent encore les familles ne trouvent pas, à proximité de leur domicile, un établissement permettant d'offrir à leurs enfants une prise en charge selon ces méthodes innovantes. Trop de familles doivent faire le choix d'un placement en Belgique pour pouvoir bénéficier d'une prise en charge éducative. C'est surtout le cas de celles habitant à proximité de ce pays – à Amiens, par exemple.
Ma question, madame la secrétaire d'État, se décompose en deux points.
Même si la création de 4 100 places est un effort important, ce nombre permettra-t-il de faire face aux besoins qui s'expriment ?
Parmi les places créées par le plan autisme, quelle est la part faite aux établissements utilisant des méthodes innovantes ?