, rapporteur. Chère madame Génisson, nous avons quand même fait figurer certains éléments dans ce rapport, en utilisant les moyens du bord, serais-je tenté de dire. Je regrette – et je l'ai déjà indiqué lundi soir – que les commissions ne disposent pas de suffisamment de moyens d'investigation. Il faudra y réfléchir et, pour ce qui me concerne, je fais confiance au président de la commission des affaires sociales pour régler ce problème.
Deuxièmement personne ne conteste le potentiel d'emplois que peut représenter l'utilisation plus fréquente et plus élargie du groupement d'employeurs. Sur ce point, je vous renvoie au rapport, cité très aimablement par M. Muzeau et que vous avez presque tous sous les yeux. Je ne vais pas vous en faire la lecture, mais je vous invite à consulter les pages 14 et suivantes.
Troisièmement monsieur Liebgott, je n'ai pas comme vous un talent d'économiste mais, très franchement, je ne suis pas capable de dire combien d'emplois peuvent être créés par quelque mesure que ce soit. Je ne sais pas le chiffrer. D'ailleurs, mes chers collègues, je crains que personne ne le puisse. Dans ce genre d'exercice, les experts se sont succédé pour affirmer que telle ou telle politique structurelle créerait tant ou tant d'emplois. On connaît le discours !
Merci, monsieur Muzeau, d'avoir signalé l'honnêteté du rapporteur et des auteurs de la proposition de loi. Très franchement, je ne sais pas combien d'emplois seront créés. Je constate que tous ceux qui connaissent le sujet, s'y investissent et qui ont besoin de cet outil, croient au potentiel créateur d'emploi de cette disposition.