Faisons de telle sorte qu'Internet contribue au financement de la création, de la même façon que la télévision participe au financement du cinéma depuis vingt-cinq ans. Par création, il faut comprendre contenus audiovisuels, cinématographiques, musicaux. Il ne s'agit pas de faire participer Internet au financement d'une entreprise avec ses charges fixes, ses salaires et tout le reste.
Monsieur Lefebvre, vous auriez été plus inspiré si, lors de l'examen de l'article 21, vous aviez indiqué que les possesseurs de tuyaux devaient participer au financement des contenus qu'ils ont tant de plaisir à véhiculer et qui ont tant contribué à leur développement.
Votre amendement étant mauvais pour ces deux raisons, nous nous y opposerons avec beaucoup de résolution. À défaut de vous le dire amicalement, je vous le dis très sincèrement : sur ce sujet, vous avez tout faux, monsieur Lefebvre.