L'amendement reprend l'engagement n° 219 du Grenelle de l'environnement.
En effet, je pense que les sociétés industrielles savent maintenant que le modèle d'une croissance sans fin est insoutenable au regard des limites des ressources naturelles. Mais elles ont poursuivi cette croissance à une cadence soutenue, malgré les cris d'alarme des lanceurs d'alerte, depuis le Club de Rome des années soixante-dix jusqu'au groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat. Ces sociétés ont su élaborer des stratégies et une rhétorique ayant vocation à occulter la phase cachée de la surabondance. Cette cosmétologie verte occulte les responsabilités des pollueurs, perpétuant une somnolence cognitive et une fiction d'écologie politique, pour le plus grand confort des consciences, désormais lessivées par le greenwashing global.