Peut-être, madame la garde des sceaux, monsieur le rapporteur, allez-vous nous apporter d'utiles précisions en la matière. La rédaction actuelle du projet de loi ne permet de protéger que les seuls journalistes et, il est vrai, lorsque l'amendement n° 1 de la commission des lois aura été adopté, « directement ou indirectement » ceux qui gravitent autour d'eux.
Mais, je le répète, qu'en sera-t-il de ceux qui n'ont pas à l'origine le statut de journaliste – un pigiste, par exemple ? La question de la protection de ses sources pourrait se poser.