Peut-être, mais les Français se sont du moins saisis de la question. Ils s'y sont intéressés, ont compris ce que l'on attendait d'eux, et tous – même ceux qui avaient voté non – en ont accepté le résultat et les conséquences.
Enfin, il est rare de voir des amendements identiques proposés par quatre groupes différents. Je me tourne donc vers mes collègues de gauche : l'avancée que représenterait l'adoption de cette modification, que nombre d'entre nous, par-delà les clivages politiques, appellent de leurs voeux, ne constituerait-elle pas, à elle seule, une raison de mener à son terme la révision constitutionnelle ?