Monsieur de Charette, peut-être êtes-vous influencé par votre histoire familiale…
Je considère pour ma part qu'en donnant la parole au peuple nous ferons avancer notre démocratie. Et je n'y vois que des avantages, à condition que le processus soit convenablement encadré : sur ce point, je rejoins Hervé de Charette. Au besoin, que le Gouvernement réfléchisse au problème et nous propose un système fiable, susceptible d'éviter tout risque de débordement, notamment de la part de familles politiques non représentées au Parlement. Ne donnons pas aux extrémistes les moyens d'intervenir dans la vie politique, mais laissons le peuple se saisir des grandes questions.
Alors que la commission des lois a adopté – dans le but de modifier l'article 88-5 de la Constitution et en visant plus particulièrement la Turquie –, un amendement aussi inutile que calamiteux,…