Je rappelle que mes collègues de l'opposition et moi-même avons voté contre le budget de l'éducation nationale. Aussi, ne soyez pas étonné, monsieur le secrétaire d'État, que nous en dénoncions les conséquences sur le taux d'encadrement de nos établissements, notamment dans le secondaire.
J'ai écouté votre réponse avec beaucoup d'attention. Ma question n'aura pas été inutile, puisque vous avez confirmé – et je vous en remercie – le maintien d'une première S au lycée Voltaire, alors que nous n'avions qu'un engagement oral du rectorat.
Je ne veux pas rallonger le débat en vous répondant point par point. Cela étant, il est paradoxal que vous fondiez vos arguments sur des effets de seuil dont on sait qu'ils sont mécaniques et souvent très déstabilisants pour les équipes pédagogiques.
Vous dites que, malgré un taux d'encadrement coûteux, la qualité de notre enseignement est insuffisante par rapport à nos voisins européens. Et ce serait, selon vous, en réduisant ce taux d'encadrement que nous obtiendrions de meilleurs résultats et que nous lutterions contre l'échec scolaire. Personne ne peut croire à cette potion magique !