Je résumerai très brièvement les raisons pour lesquelles nous voterons la question préalable que vient de défendre notre collègue Alain Néri.
La première, c'est la précipitation, ainsi que les conditions déplorables dans lesquelles ce texte a été préparé et discuté, et dans lesquelles nous en débattons aujourd'hui.
À l'heure où il est beaucoup question de la revalorisation du travail parlementaire et des droits du Parlement, nous devons constater une fois de plus que la représentation nationale – et cela devient une fâcheuse habitude – a été quelque peu négligée. Et nous n'avons toujours pas compris, du moins de ce côté-ci de l'hémicycle, pourquoi ce projet de loi a fait l'objet d'une déclaration d'urgence.
Nous avons plutôt l'impression d'un texte bâclé, qui relève plus d'une opération de communication avant la Grande Boucle de cet été que d'un réel souci d'améliorer l'efficacité de la lutte contre le dopage.