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Intervention de Gérard Bapt

Réunion du 8 juillet 2009 à 15h00
Dérogations au repos dominical — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

Est-ce leur présence un dimanche à Paris qui nous a fait passer du « Yes, we can » du président Obama au « No week-end » du président Sarkozy ? Quelle autre justification trouver au retour de ce texte, après son report sine die ?

En la matière, que l'on n'invoque ni les comparaisons internationales ni les arguments économiques ou sociaux. Examinons-les, les uns après les autres. Mais je veux souligner au préalable que le principe du travail dominical admet déjà de nombreux assouplissements. En effet, 6 millions de Français travaillent ce jour-là de manière habituelle ou occasionnelle, et le système de dérogation locale accordée par les maires et les préfets permet une adaptation aux traditions de chaque territoire, opérant un maillage fin, au plus près des besoins réels.

Qu'en est-il des comparaisons internationales ? Avec 10 % de salariés travaillant habituellement le dimanche, la France se situe dans la moyenne européenne. Elle est même dans le peloton de tête, si l'on inclut le travail dominical occasionnel, qui concerne 25 % des salariés. C'est également le pays européen où l'on travaille le plus le samedi. Contrairement à une idée reçue, la France arrive en tête des pays où l'on travaille le plus le week-end.

À cet égard, je veux dénoncer l'idée selon laquelle les Français n'aimeraient pas le travail, laquelle est professée dans les milieux bon chic bon genre et dans une certaine élite,…

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