…comprime aujourd'hui à l'extrême nos marges de manoeuvre budgétaires. Qui, dans ces conditions, peut raisonnablement oser dire qu'il ne fallait pas relancer le chantier de la réforme de l'État ? Nos concitoyens réclament de l'État qu'il remplisse ses missions de manière à la fois plus efficace et plus économe des deniers publics. Nous avons ainsi pu saisir les occasions de promouvoir une vision nouvelle du service au public, en engageant cette réforme et une vaste réorganisation de l'appareil administratif.
Face à l'impasse dans laquelle nous avait plongé le rejet de la Constitution européenne – vous l'avez à peine évoqué, mais vous avez porté, monsieur Fabius, une lourde responsabilité dans ce rejet, qui nous a fait perdre un temps précieux pour engager des réformes nécessaires et aboutir à l'Europe beaucoup plus protectrice qu'attendent nos compatriotes –,…