Sans aucune ambiguïté, ils ont choisi la voie de la réforme, la seule qui puisse permettre à notre pays de tenir à l'avenir son rang parmi les nations.
Nombreux sont les gouvernements – toutes tendances confondues – qui, par le passé, se sont cassé les dents sur plusieurs des réformes qu'a engagées celui-ci. Certaines, réputées impossibles, ont été menées à bien. Je me souviens du débat que nous avons eu, monsieur le Premier ministre, sur la fin des régimes spéciaux, sur l'équité qui devait présider à l'effort partagé des Français. Qui, aujourd'hui, oserait affirmer que nous n'avons pas à prendre à bras-le-corps le sujet des retraites, afin de garantir leur niveau et de sauvegarder le système pour nos enfants ?
Le boulet de la dette, qui a été alourdi par tous les gouvernements depuis plus de vingt ans…