Vous pressentiez alors le caractère hors normes du phénomène actuel, mais formuliez aussi un aveu d'impuissance sidérée.
Si nous consentons tous à décoloniser notre imaginaire et à changer de paradigme de pensée, comme j'ai tenté de le faire sommairement aujourd'hui, nous pouvons proposer un autre plan à notre pays : un plan d'urgence écologique et social – euphémisme de ma part, je le reconnais, tant la crise pourrait être beaucoup plus grave encore. Notre pays a donc besoin d'un sursaut intellectuel et politique dans les mois et les années à venir. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)