Je conclus par deux observations toutes simples.
J'ai dit en commençant mon propos que les Français, interrogés sur l'opportunité de cette motion de censure, dans leur majorité, en soutenaient le principe. Pourquoi ? Parce que nos compatriotes voient avec beaucoup d'inquiétude, et nous la partageons, les inégalités croître, la jeunesse privée de toute perspective, les problèmes d'emploi comme de pouvoir d'achat s'aggraver ; et ils n'ont pas le sentiment, c'est le moins que l'on puisse dire, que les décisions que vous prenez permettront de lever ces difficultés. D'où une défiance, qui s'adresse sans doute à l'ensemble des couches politiques…